« Les addictions : un lien avec les non-dits »
Les addictions ne sont pas simplement un manque de volonté ou une mauvaise habitude
En effet, elles démontrent une tentative désespérée de l’âme de combler un vide ou encore d’ échapper à une douleur non nommée ou encore, maintenir une loyauté invisible à son histoire familiale. Et oui, chaque addiction a une signification profonde, une racine que souvent on ne voit pas à l’œil nu, mais qui se ressent à chaque répétition, à chaque rechute, à chaque pulsion incontrôlable.
On dit que le mot addiction vient de « non-dit »
Ce qui est coincé dans la mémoire du corps et du système familial. Une douleur non résolue, un duel non élaboré, un amour qui n’est jamais venu. Qu’est-ce que cherche à éviter une personne qui tombe dans une addiction ? Quelle histoire continue de résonner dans sa vie sans qu’il puisse l’arrêter ?
Les substances, les habitudes, les obsessions sont toutes sont des manifestations d’un besoin plus profond.
Les drogues
Elles sont la manifestation d’une réalité insupportable, d’une incapacité à oublier une blessure du passé ou à briser un lien avec l’autorité qui a été vécue comme oppressante.
L’alcool
Il étouffe la peur de ressentir, le besoin d’échapper à la vie, la douleur d’une mère absente ou un amour qui n’a pas pu tenir.
Le tabac
Il permet de combler un vide maternel, le manque de contact émotionnel.
Le sucre et le chocolat et autres addictions
le sucre et le chocolat tentent de compenser l’absence d’amour et de tendresse, la faim de douceur que l’enfance n’a pas pu satisfaire.
Le sexe sans conscience remplace la vraie connexion par une recherche physique constante, confondant désir et amour.
Surtravailler est une course sans fin pour faire preuve de courage, pour sentir que l’on suffit dans un monde où la productivité vaut plus que sa propre vie.
L’exercice compulsif essaie de sculpter un corps qui ne sera peut-être jamais suffisant pour ceux qui ne s’acceptent pas.
Les courses compulsives remplissent des chariots vides comme ceux qui essayent de combler le vide intérieur avec des objets qui ne suffiront jamais.
Les relations toxiques et la dépendance émotionnelle reflètent la lutte pour retenir l’amour, pour ne pas être abandonné, pour ne pas ranimer une blessure déjà trop grande dans le passé.
L’obsession du contrôle est la peur de l’incertitude, la tentative de soutenir la vie avec force pour ne pas tomber dans le chaos.
L’attachement à la souffrance, au drame ou à la tristesse sont souvent une loyauté inconsciente à un destin familial où la douleur était la seule façon d’appartenir.
En synthèse
Chaque addiction est un message caché. Il ne s’agit pas seulement de la quitter, de la contrôler ou de la remplacer par une autre. Il s’agit de regarder sa racine, de se demander courageusement quel vide il essaie de combler et de reconnaître l’histoire qui la maintient. Guérir une addiction n’est pas une bataille contre l’élan, c’est un processus de réconciliation avec le passé, un acte d’amour envers soi-même et une permission de vivre sans chaînes.
Parce que c’est seulement lorsque nous comprenons que ce que nous cherchons dehors ne pourra jamais combler ce qui manque à l’intérieur que nous pouvons enfin trouver la paix que nous désirons tant